Norbert Casteret raconte s’être enfoncé dans l’eau froide de la rivière souterraine en maillot de bain avec une lampe à acétylène et une boite d’allumettes protégée dans son béret. A déconseiller absolument !!!!
Il n’avait pas vraiment un matériel très adapté au monde souterrain. A l’époque cela se résumait à une combinaison de toile pour se protéger, un casque pour la tête (casque de moto, de guerre ..!) et des cordes et échelles en chanvre. Mousquetons et lampes à acétylène venaient compléter le reste de l’équipement. A l’époque le matériel de spéléologie devait être inventé au fur et à mesure des besoins des visites !
Un site classé monument historique bénéficie en France d’une protection du fait de son intérêt historique, artistique et architectural. C’est le cas de la Grotte Préhistorique
La commune de Labastide est propriétaire, toutes parties confondues (Grotte Blanche, Vallon, Grotte Perte et Grotte Préhistoriques…).
Les Grottes de Labastide possède les caractéristiques suivantes :
– Grotte Préhistorique : Longueur : 500 m.
– Grotte Blanche : Longueur : 50 m.
– Réseau souterrain : Estimé à 1,5 km.
Non. Seules les galeries pénétrables par les spéléologues sont connues.
Il reste à découvrir toutes les galeries colmatées, la connexion entre Esparros et Labastide ainsi que la rivière souterraine Ayguette.
Oui. Avant qu’il y ait deux cavités indépendantes, cet ensemble se présentait sous la forme d’une seule cavité traversant de part en part le Pic de Soum.
la Neste se perdait (disparaissait) dans les grottes de Labastide et retrouvait l’air libre par la Salle du Lac du Gouffre d’Esparros (dernière salle de la visite) dans la vallée des Baronnies.
Des effondrements et colmatages sous le Pic de Soum ont séparées cette galerie en deux cavités indépendantes.
Gouffre : Entrée naturelle verticale demandant les techniques de spéléo pour descendre. L’entrée du Gouffre d’Esparros se présente sous la forme d’un puits de 17m de profondeur pour deux mètres de diamètre.
Grotte : Entrée naturelle horizontale, permettant à l’homme préhistorique par exemple de pénétrer sous terre pour réaliser des peintures et des gravures
Plusieurs facteurs entrent en compte lors de la dissolution puis de la recristallisation du carbonate de calcium. La quantité d’eau, la quantité de gaz carbonique, la vitesse d’infiltration, la température de l’eau et de l’air, la ventilation, … Résultat il n’existe pas de vitesse moyenne de cristallisation le fameux « 1cm par siècle » est une pure hérésie !). On peut dire que plus l’infiltration est importante plus la vitesse de cristallisation sera grande et inversement. De façon générale, on peut dire qu’il faut de dix à plusieurs dizaines de milliers d’années pour former toutes les cristallisations visibles dans les grottes.
Oui. Tout d’abord il existe des essaims de chauve-souris (rhinolophes dans la Grotte Préhistorique). Leur présence est visible grâce au guano présent un peu partout dans les galeries. Il existe aussi des insectes cavernicoles, présents près des points d’eau. Des animaux fouisseurs (renard, blaireau) pénètrent régulièrement dans les grottes. Le vallon et les falaises sont aussi très fréquentés : Grand Corbeau, Grand Duc, mustélidés, chevreuil, cerf, écureuil…
Les magdaléniens. A Labastide, la présence des premiers hommes est attestée il y a plus de 14 000 ans. Nous sommes au cœur de la période magdalénienne, qui s’étend de 17 000 à environ 10 000 ans avant le présent. Cette période culturelle se manifeste par l’évolution des techniques d’outillage et l’explosion des techniques et pratiques artistiques.
Les hommes du Magdalénien moyen sont les premiers à avoir laissé des témoignages de séjour dans cette grotte, et sont les auteurs des peintures et gravures qui ornent ses parois.
Plus tard, d’autres hommes ont occupés la grotte, à l’Age du Fer notamment, et ont même déposé leurs morts en plusieurs endroits de la cavité. A la période historique, l’occupation de la grotte est également attestée.
Ils ont séjourné dans la grotte. Quatre « aires de séjours » ont été reconnues dans la grotte. Ces aires de séjours sont étroitement imbriquées dans l’ensemble pariétal.
Le bison et le cheval. Dans la répartition des types de figures le couple cheval-bison est dominant, mais souvent dissociés. La volonté de ne pas associer les deux thèmes sur le même panneau est nettement exprimée et en constitue un caractère essentiel.
L’ouest de l’actuelle Aquitaine et des Pyrénées L’identité des Magdaléniens de Labastide est connue en partie par l’origine des silex qu’ils ont utilisés. Leur espace est celui de l’Ouest aquitano-pyrénéen, qui a fourni des matériaux localisés en Dordogne, en Chalosse, sur les affleurements du Flysh en Béarn et ses dépôts secondaires d’Hibarette dans les Hautes-Pyrénées. Ces Magdaléniens semblent de plus être sur un parcours Ouest-Est, au pied de la chaîne. Cet espace dans lequel ces Magdaléniens se sont déplacés est aussi riche en habitats contemporains et grottes ornées dans lesquels, ils ont pu aussi, à un moment ou à un autre, être présents et dont la connaissance a des chances de ne pas leur avoir échappé.
Une gravure représentant une oie montre une figure qui est en effet peu commune et qui se trouve isolée au fond de la cavité. Les représentations d’oiseaux sont rares dans l’art pariétal.
Deux caches contenant des objets gravés et décorés, l’une contenant, entre autres, un ensemble de 19 contours découpés, c’est-à-dire de petites têtes de bouquetins en os, l’autre contenant des lames de Silex : de longues lames de silex cachés dans la paroi, silex provenant des environs de Bergerac. Cette provenance illustre sans doute le fait que deux tribus différentes devaient ainsi échanger leurs outils et leurs connaissances.
Le grand cheval polychrome. C’est l’œuvre la plus remarquable et la mieux conservée de la cavité. Presque grandeur nature et magnifiquement placé sur un bloc de 4m de hauteur, il est mondialement connu de tous les préhistoriens. Il égale en beauté les représentations des grottes de Niaux et Lascaux. Cet animal présente de manière assez énigmatique un tracé noir sur les yeux. Pendant longtemps, on s’est demandé comment les hommes préhistoriques avaient fait pour peindre ce cheval à l’endroit où il se trouve, c’est-à-dire à 4m de hauteur ! Le problème de l’accessibilité du Cheval polychrome a été résolu lorsqu’il fut constaté que le sol, formé par le bas du talus de la Plate-forme, avait été plus haut que de nos jours. Les témoins de l’ancien profil du talus sont encore bien visibles.
L’Espace Préhistoire de Labastide est actuellement fermé et sera ouvert au public à partir du mois de juin 2025 et jusqu’au 31 août 2025.
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Renseignements au 05 62 49 14 03 ou 05 62 39 11 80 (Gouffre d’Esparros).
L’espace Préhistoire de Labastide est ouvert au mois de Juin du mercredi au vendredi de 14h à 17h ; le samedi et le dimanche de 10h à 12h et de 14h à 17h (fermé lundi et mardi).
Le site sera ouvert tous les jours à partir du vendredi 6 Juillet 2024.
Pour connaître les horaires des animations, vous pouvez nous contacter pendant les heures d’ouverture au 05 62 49 14 03.
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L’Equipe de l’Espace Préhistoire de Labastide
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